Nous sommes dans cet intervalle de temps que nous avons coutume d'appeler "la belle époque" (1900-1914).

Essayons d'appréhender le contexte dans lequel cette lettre fut rédigée au beau milieu de cette période si particulière !

Le savant français Becquerel avait découvert, en 1896, la propriété qu'ont les sels d'uranium d'émettre des radiations. Marie Curie se voua à l'étude des caractères et de l'intensité de ces radiations, et constata que le même phénomène se produisait avec les composés du thorium. Elle s'aperçut ensuite qu'il existait un composé doué d'une radioactivité bien plus étendue que ce qui était prévisible pour la quantité d'uranium qu'il contenait.

Aidée de son mari, Pierre, elle intensifia ses recherches en vue d'isoler de la pechblende cet élément qu'ils avaient baptisé radium.

Elle y parvint au bout de quatre ans de travail. Pour cette découverte, les Curie reçurent le prix Nobel de physique en 1903 (en bas, la médaille de Marie), et Marie celui de chimie en 1911.

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Le viaduc de Passy aujourd'hui détruit, œuvre de J.-C. Formigé, 1903-1905.

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"... à partir de Picasso, plus aucun peintre n'utilisa de modèle...et ainsi ils peignent avec ce qu'ils ont en eux ...et l'unique chose qui soit en dehors est le tableau...Picasso fit mon portrait, il m'avait demandé de poser, pourquoi cette exception je l'ignore, et de même qu'il n'y eut jamais de question, il n'y eu jamais de réponse."

Ainsi écrit Gertrude Stein dans Autobiographie de tous à propos de son portrait (1906).

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Et pourtant...!

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Mata-Hari, la célèbre danseuse et aventurière hollandaise, fut accusée d'espionnage et de trahison en 1917, et fusillée. Elle avait commencé par s'exhiber dans des boîtes de nuit parisiennes comme danseuse sacrée hindoue en 1905. En 1911-1912, elle aborda la Scala de Milan où elle interpréta le rôle de Vénus dans Bacchus et Gambrinus.

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